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congo-news
16 août 2006

46 ans après son indépendance, le Congo continue à vaciller dans une précarité extrême.

En 1960, un 15 août des milliers de nègres sont descendus dans les rues pour fêter, la libération, l’indépendance, la richesse, mais ont-ils compris ce que cela signifiait ?

Aujourd’hui, bon nombre se demande encore est ce qu’il fallait l’avoir cette indépendance, qui n’est en fait qu’une façon de rendre le colonisateur plus puissant et plus efficace,

et créer une nouvelle race de prédateurs, les monarques congolais, en tête de liste un Général qui ne plaide pas en faveur des droits de l’homme et de sa liberté, mais

plutôt en faveur de son exploitation.

Et  ex abrupto croyant être libre et riche,  ces nègres vont se détester et provoquer la mort des milliers d’innocents.

En moins d’un demi- siècle d’existence reconnue, le Congo verra, des gangsters, des mythomanes, des mystiques, des incompris et de la racaille notoire avec un pedigree qui donne froid au dos, défiler à sa tête.

46 ans après, le bilan est lourd, très criard chaotique pour un pays qui pourtant recèle d’un immense trésor, d’une richesse qui donne de l’envie à tous les rapaces et les charognards qui croient en Machiavel, aujourd’hui, force est de constater que ce pays est très pillé, sort des guerres épuisantes que lui ont imposé ses fils, de par leur avidité, et voit ses filles et ses fils se faire massacrer, le Congo est devenu « une pute édentée, soumise, indésirable,et pourtant violée à chaque seconde par des criminels notoires qui n’ont aucune moralité ».

C’est un retour au moyen age que notre pays a fait au cours des cinq dernières décennies, il est passé de la lutte pour l'indépendance et la liberté au combat pour la survie.

Aux yeux de beaucoup d’observateurs, la pauvreté récurrente semble être une fatalité en Afrique et notre pays n’y échappe pas en dépit de nos énormes potentialités économiques .Nous traînons péniblement, comme un boulet, notre record de médiocrité qui nous classe parmi les pays les plus endettés du monde par tête d’habitant. Sous d’autres cieux, là où la vertu a encore un sens, on en aurait honte, au Congo où ce sentiment se noie tout bonnement dans les méandres abscons de

la Nouvelle Espérance

, on n’hésite pas à exhiber cette prime à la médiocrité, à tout va, surtout au moment de quémander quelques faveurs auprès des Institutions financières internationales.

Sans faire une analyse comparée systématique, il sied de constater que l’Amérique latine et certains pays d’Asie nous donnent chaque jour une bonne leçon de souplesse d’adaptation aux contraintes et vicissitudes de la mondialisation. En dépit d’une augmentation exponentielle des recettes pétrolières du Congo, on est frappé par le contraste saisissant entre l’augmentation de la pauvreté de masse chez nous et l’amélioration sensible des indicateurs sociaux partout ailleurs.

D’innombrables travaux ont essayé de mettre en évidence les pesanteurs culturelles et sociales qui contribuent au déclin du continent africain.

Il n'est pas facile de faire une lecture politique claire de la situation politique africaine sans y faire faire intervenir les anciennes puissances tutélaires coloniales. Parlant du Drame du Congo-Brazzaville, vous avez compris que nous parlons de

la France

, cette puissance qui a du mal à laisser ses anciennes (pas si anciennes que ça) colonies vivre en se départissant de son influence. A tous les stades de notre vie politique depuis la soi-disant indépendance,

la France

intrigue, fomente, renverse des présidents, soutient ou combat ceux qui ne font pas ses quatre volontés, met en valeur certains pions qu'elle veut pousser, etc.

Sans_titre8

  Nous savons que le général Sassou a été soutenu mordicus par

la France

à la promesse de ramener la part du Congo dans le pétrole à 17% au lieu de 33%. Ce contrat profit-oil a été exposé sur le site officiel du Congo pour donner un petit parfum de transparence. Or, l'homme des masses affamées ne l'aurait pas fait ! Et ce contrat "profit-oil" signé sous Pascal Lissouba, semble-t-il, court toujours, voilà plus d'une dizaine d'années et ça fait trop pour la grande France. Vous comprenez que madame France ne soit pas contente et que si diplomatie oblige, elle sert la main à Sassou, elle surveille les événements qui se déroule au Congo-Brazzaville avec intérêt. Car elle pourrait trouver intérêt à faire partir Sassou mais il lui faut l'homme de la situation, celui qui pourra leur garantir leurs intérêts particuliers. Tout ceci se trame en haut lieu puisque la politique africaine de

la France

ressort du droit régalien de la présidence de

la République.

Que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, le Congolais est devenu un misérable, avec le nouveau système de castes, dont le vecteur est la politique vexatoire et avilissante du régime despotique, kleptocratique et oligarchique de son excellence le président de l’U.A.

Le général sait de quoi je parle, ce soir, je puis dire une chose au général président Sassou : « la dictature, quelle qu’elle soit, ne triomphera jamais », car même les grandes dictatures ont fini par s’écrouler, tels des châteaux de sable.

J’ai une question à poser à mes lecteurs, et si le Général Ngouélondélé surprenait le général Sassou ?

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