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26 septembre 2006

Congo : Revue de presse du 18 au 24 septembre 2006.

TALASSA
Dans ses écrits purs et durs, notre confrère Ghys Fortuné Dombé Bemba titre à la Une : « l'assassin Willy Mantsanga et Intsilambia, le féticheur et faux roi de M. Sassou et autres, désavoués par leurs mentors. »

Ntumi véritable pion du pouvoir diabolique de Brazzaville, avait reçu mission de ses mentors de diminuer la population du Pool, de détruire le Département, bref de le mettre au degré zéro à l'aide des armes. Ce qui justifie selon le journal, les moyens financiers et matériels mis à la disposition du Pasteur par les dignitaires du pouvoir. Il est temps pour les jeunes, poursuit notre confrère, qui suivent aveuglément le Pasteur NTumi de se ressaisir. Car les politiciens s'occupent d'abord de leurs enfants qu'ils placent et positionnent ça et là. Ils se servent des jeunes pour assouvir leurs intérêts machiavéliques, conclut le journal. Le sort de Ntumi selon le journal est encore incertain.

LA SEMAINE AFRICAINE

Près de 80 milliards de F. CFA décaissés pour le Congo, en cinq ans dont 35 milliards en don. L'information est à la Une de La Semaine Africaine n° 2630 du vendredi 22 septembre 2006. C'est M. Mitou Ibrahima, représentant de la Banque Mondiale qui l'a révélé au cours d'un déjeuner de presse offert dans la salle des banquets de la BDEAC (Banque de Développement des Etats de l'Afrique Centrale).

Toujours dans le même journal, une révélation du Canard enchaîné : «Le pétrole congolais est vendu clandestinement, à Paris.» Les huissiers ont perquisitionné le siège de la SNPC (Société Nationale des Pétroles du Congo-Brazzaville) à Paris. La douzaine de salariés qui y travaillent ne sont pas déclarés aux Assedic et à l'Urssaf. Ces huissiers ont été envoyés au siège parisien de la SNPC par Serge Berrebi, un homme d'affaires français à qui le Congo doit 5 millions d'Euros. (environs 3 milliards 325 millions de F.CFA

LE COQ

Le journal Le Coq, titre : «Le Congo a totalement apuré sa dette». En janvier 2001, quand la Banque Mondiale opère son retour à Brazzaville après quatre ans d'absence, les arriérés de paiement du Congo sont de 60 millions de dollar US, plus de 30 milliards de F. CFA, précise le journal. Cinq ans après, le Congo a totalement apuré sa dette. «Le Congo doit zéro franc à la Banque Mondiale. Vous pouvez applaudir !». S'exclame notre confrère.

LA RUE MEURT

Emmanuel Ngouélondélé a prié à Saint-Pierre Claver de Bacongo, c'est à lire dans La Rue Meurt qui souligne : « La paroisse Saint-Pierre Claver de Bacongo a accueilli, lors du culte du dimanche 17 septembre dernier, un chrétien peu habitué des lieux, un homme qui les a bien suspendus comme dirait l'autre. » Le journal lui colle un slogan non moins chrétien : « Brebis déçues, abandonnées et égarées, venez à moi, car je vous donnerai du foin pour un avenir heureux. » Ainsi soit-il !

LES DEPECHES DE BRAZZAVILLE

Pour le dialogue des cultures, c'est le titre de l'éditorial du journal Les dépêches de Brazzaville. L'éditorialiste décrit déjà l'événement qui d'après le journal marquera les semaines à venir d'un sceau indélébile : le retour des restes mortels de Pierre Savorgnan de Brazza au Congo. Notre confrère estime que le dialogue des cultures dont Pierre Savorgnan était pénétré depuis sa plus tendre enfance s'impose chaque jour un peu plus.

Autres titres
LES ECHOS DU CONGO


« Damase Ngollo et Emmanuel Ngouélondélé, un front uni contre Sassou Nguesso »

LE DEFI AFRICAIN
Likouala : « Ceux qui continuent à œuvrer pour la division auront leur ultime sanction » dixit Henri Djombo, ministre. On ne peut pas être avec le Président Sassou Nguesso et dans le même temps être contre la refondation du PCT, on ne peut pas être avec le Président de la République si on est artisan de la division, si on combat l'unité nationale, l'unité départementale. Je dis sans ambages que tous ceux qui sont en train d'inoculer le venin de la division dans la Likouala et qui chantent au nom du Président, font fausse route.

LA GRIFFE

Dialogue des sourds en Côte d'Ivoire : La médiation menée par le Président Sassou à Abidjan a presque accouché d'une souris. Qu'en pense le Président se demande le journal ? C'est à lire dans La Griffe Page 4.

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