Un Journal américain dévoile le train de vie Pharaonique du monarque Sassou.
The Sunday Times dévoile le train de vie pharaonique et hallucinant du monarque de M’pila et de son Clan.
Le journal américain « The Sunday Times » du 7 janvier 2007 a
Elle n'est pas belle la vie, surtout quand les Congolais, au courant des ces folles dépenses, laissent faire ?
Le pays abandonné dans une misère noire par le Président-champagne.
la République la Grande-Bretagne la Banque Mondiale la République Démocratique 400 000 F la France la Banque Mondiale la Haute Cour la Banque Mondiale
L'année dernière, au cours de deux courtes visites à New York, le président de l'un des pays les plus pauvres d'Afrique a dépensé 400 000 dollars [plus de 307 000 euros ou plus de 201 millions F CFA, ndlr] pour sa facture d'hôtel alors que les membres de son entourage buvaient du champagne Cristal et occasionnaient des dépenses de dizaines de milliers de dollars pour les frais de service de chambre à la charge du compte payé par la mission de
Les factures détaillées d'hôtel obtenues par le Sunday Times montrent que la suite à Waldorf Astoria occupée par le président du Congo Denis Sassou Nguesso, président de l'Union Africaine affichait des frais de service de chambre s'élevant à £12.000 [environ 18 000 euros, soit plus de 23 000 dollars ou 7,8 millions CFA, ndlr] pour les cinq nuits de séjour en Avril qui ont coûté £73.000 (108 000 euros, soit près de 71 millions CFA ou 141 000 dollars, ndlr] à son pays.
Lorsqu'il est retourné dans le même hôtel en septembre pour la conférence des Nations Unies des frais de service de chambre d'environ £ 14.000 [environ 20 800 euros soit 27 000 dollars ou 13,6 millions CFA, ndlr] se sont ajoutés à sa facture pour un autre séjour de cinq nuits. Son entourage, comprenant les membres de sa famille, a occupé 44 chambres pour lesquelles la facture totale s'élève à £130.000 (soit 193 000 euros ou 126,5 millions CFA ou 252 000 dollars, ndlr)- de très loin plus élevée que les £106.000 d'aide humanitaire accordée à ce pays par
Les dernières révélations sur les somptueuses habitudes durant les voyages du président Sassou Nguesso ont horrifié les groupes anti-corruption et embarrassé
L'année dernière ils se sont accordés sur un package d'annulation de la dette en considération du fait que le pays - connu comme Congo Brazzaville, à ne pas confondre avec son voisin
« Comment penser que ces factures d'hôtel représentent une bonne utilisation de l'argent du Congo-Brazzaville alors que la majorité de la population n'a ni eau potable ni électricité ? » a déclaré Sarah Wykes de Global Witness, une ONG anti-corruption active dans la région.
Plus de 70% des 3 millions des congolais vivent avec moins de £1 par jour, malgré la richesse générée par l'industrie pétrolière qui a gagné environ £ 1,3 milliards en 2006.
Des inquiétudes selon lesquelles les profits du pétrole étaient siphonnés par l'élite politique du pays ont conduit à une controverse l'année dernière lorsque le « Sunday Times » avait pour la première fois publié les détails d'une facture d'hôtel de Sassou Nguesso lors de sa visite à New York en 2005.
Paul Wolfowitz, président de la banque Mondiale, aurait retardé l'accord sur l'annulation de la dette après avoir appris que des collaborateurs de Sassou avaient payé £ 100.000 (soit 148 7000 euros ou 97 millions CFA ou 193 700 dollars, ndlr) en liquidités une partie de la facture d'hôtel qui s'élevait à £ 169.000.
Malgré le fait que ses goûts de luxe lui ait attiré de la publicité sur le plan international, l'unique concession faite par Sassou pour économiser, lorsqu'il a rencontré Bush en avril dernier, a été de séjourner dans une grande suite revenant à £3500 la nuit [5 200 euros ou 3,4 millions F CFA ou 6 700 dollars, ndlr] à l'hôtel Waldorf Towers, une annexe luxueuse de l'hôtel principal. En septembre 2005 il avait dépensé £ 4500 la nuit pour une suite triplex dans le prestigieux hôtel Palace.
La plupart des factures ne détaillent pas les frais de service par chambre, mais un visiteur assez familier avec le waldorf a indiqué que ces dernières étaient si importantes qu'elles devaient inclure des quantités substantielles de vins et liqueurs très chers. Les factures du 19 septembre comprenaient deux bouteilles de champagne Cristal facturées à £ 400 [près de 600 euros ou près de
Malgré les préoccupations de corruption de Paul wolfowitz, les pressions de
Christian Mounzéo et Brice Mackosso ont été condamnés le mois dernier à une peine de 12 mois de prison avec sursis et à des amendes pour avoir, dit-on détourné £ 2000 (près de 3000 euros ou près de 2 millions F CFA ou 3800 dollars, ndlr) des fonds alloués par des ONG internationales malgré les preuves que les fonds n'ont jamais été détournés. « La communauté internationale a accordé l'annulation de la dette à ce gouvernement avec la promesse qu'il devait éliminer la corruption dans la gestion du secteur pétrolier », a déclaré Wykes. « Tout ce que Mounzéo et Mackosso essayaient de faire c'est d'aboutir à une meilleure gestion de la richesse du pays et voilà qu'ils sont devenus victimes de la vendetta du gouvernement ».
Sarah Wykes a souligné le contraste entre les £ 2000 que les deux hommes auraient dit-on détourné et les montants détaillés dans les factures d'hôtel de l'entourage de Sassou-Nguesso. « Ils sont en train de dépenser des centaines de milliers au moment où la majorité de la population vit dans la pauvreté » a-t-elle dit.
Des tentatives pour obtenir un commentaire de l'ambassade du Congo à Washington la semaine dernière se sont avérées sans résultat. Mais Sassou Nguesso, un ancien marxiste qui est arrivé au pouvoir à deux reprises par coup d'Etat, a accordé une interview en juin dernier au magazine Fortune dans lequel il a évoqué ses habitudes dépensières. Le président a insisté sur le fait qu'il était en train de se battre pour réduire la corruption, et que lorsqu'il n'était pas en voyage de travail il vivait dans une modeste villa de deux chambres à Brazzaville. Il avait aussi accusé les investisseurs internationaux de ternir l'image de son gouvernement comme partie d'une longue querelle sur les millions de dollars de la dette impayée du Congo qui a été rachetée par les fonds d'investissement étrangers qui essaient maintenant de recouvrir leur investissement.
Les poursuites judiciaires en Angleterre et en Amérique ont accusé le Congo Brazzaville de vendre son pétrole par le biais d'un réseau louche de sociétés écran dont la première motivation est de cacher les revenus du pays aux créanciers. Dans une affaire intentée par kensington international, une société de droit britannique, le juge Cooke a conclu à
Kensington est une filiale de Elliot management, un fonds d'investissement américain qui détient environ 100 millions de $ de la dette congolaise. Les factures de Sassou Nguesso sont tombées dans le domaine public grâce à la poursuite dans le cadre du RICO à New York dans laquelle Elliott accuse la compagnie pétrolière d'Etat du Congo de conspirer avec BNP Paribas, une banque française, pour empêcher les créanciers d'entrer dans leur droit en cachant les revenus issus du pétrole volé. La banque nie toute mauvaise pratique.
Sassou a dit au magazine Fortune que les fonds qui ont racheté les dettes étaient des « serpents de mer... des vautours... une bande de voyous » qui cherchaient à profiter de la pauvreté de l'Afrique. Qui est en train de voler les pauvres ? a-t-il demandé.
Sarah Wykes et d'autres experts ont noté que Sassou avait promis à
C’est cela la tragédie nègre !