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congo-news
21 décembre 2006

De qui se moque t-on au Congo ?

Cette semaine, la presse accréditée au palais de M’pila se gargarise de l’inauguration de l’aéroport de Pointe-Noire par le chef de l’Etat, suite aux travaux de réhabilitation et d’extension de ces infrastructures réalisées depuis quatre ans et qui auraient coûté 15 milliards de francs CFA (autant que le  mausolée de l’Infamie). Un montant à ajouter du reste aux 8 milliards qu’aurait coûté la construction d’un tronçon de

4,6 km

de route dans un quartier de la capitale économique.

Tant pis pour ceux qui refusent de voir » s’est écrié Roland Bouity Viaudo le maire de Pointe-noire à propos de ces réalisations pourtant sans commune mesure avec le fleuve de pétrodollars engrangés par

la Cour

de Mpila suite à la hausse vertigineuse du prix du baril.

De fait les Ponténégrins ont surtout à l’esprit les gaspillages du régime de la « Nouvelle Espérance ». En témoigne le sort réservé aux paillotes construites à grands frais à l’occasion de la « route de l’Equateur » et dont nous entretient un lecteur de « Mwinda ». Ce dernier écrit ce qui suit :

De la régate « Route de l’Equateur » édition 2007, Marseille – Pointe Rouge à Pointe-Noire (Congo Brazzaville) dont M. Jean Marie Aniélé fut le trésorier incontesté lors de la dernière édition 2005 le peuple congolais, dont la majorité vit en dessous du seuil de pauvreté, n’a tiré aucun profit à part des paillotes aujourd’hui en état de délabrement avancé (voir photos ci-dessous). Comme le ridicule ne tue pas, pendant longtemps des annonces ont été faites pour trouver une personne à même de louer lesdites paillotes en voie de « fossilisation ».

Ces faits traduisent l’amateurisme et l’improvisation qui ont prévalu lors de la première édition de la « route de l’équateur » en 2005 qui a coûté au contribuable congolais la bagatelle de plus de quatre milliards de Francs CFA (FCFA 4.000.000.000).

L’édition

2005 a

été organisée de main de maître par un Comité composé de :

• Président : Isidore Mvouba, Premier ministre

• Président actif : Roland Bouiti Viaudo, Maire de la ville Pointe-Noire

• Chargé du lobbying auprès des opérateurs économiques : Hubert Pendino

• Trésorier : Jean Marie Aniélé, Directeur du port autonome de Pointe-Noire

• Chargée à

la Communication

: Claudia Leboumba née Sassou Nguesso

Le ministre des Transports Maritimes et de

la Marine Marchande

, Louis Marie Nombo Mavoungou, ministre de tutelle n’apparaît dans ce comité d’organisation que comme simple figurant dans la pure tradition de la politique politicienne congolaise.

Ces principaux acteurs, usant du trafic d’influence ont vendu ce projet illusoire au président de

la République

, projet n’ayant entraîné aucun bénéfice économique, social et touristique, ce sont entre autres :

Isidore Mvouba et Jean Marie Aniélé en trésorier en chef qui aurait fait décaisser des comptes du Port Autonome de Pointe-Noire pour cette course des voiliers plus d’un milliard de Francs CFA (FCFA 1.000.000.000) sans compter les nombreuses missions effectuées pour faire aboutir ce projet fantôme qui ne fait pas honneur à notre pays ; car il n’est pas plus connu aujourd’hui qu’hier. L’édition 2007 attise les mêmes appétits gargantuesques.

Actuellement, outre les acteurs cités ci-dessus, on retrouve encore M. Jean Marie Aniélé, comme trésorier du nouveau comité d’organisation mis sur pied à côté duquel se retrouve l’incontournable et polyvalent Hubert Pendino, un corse (né à Tunis) spécialisé dans la construction au Congo de routes dont certains pensent que le kilomètre serait parmi les plus chers au monde.

Cette nouvelle situation devrait heurter tout patriote congolais, car comment comprendre une dépense de quatre milliards de francs CFA (FCFA 4.000.000.000) pour une vulgaire course sans impact social, alors que dans la ville de Pointe-Noire, capitale de l’or noir, le courant électrique et l’eau courante sont des denrées rares. Pour résoudre le problème du courant électrique dans cette ville la construction du barrage hydroélectrique de Sounda, évalué à près de cinq milliards de francs CFA (FCFA 5.000.000.000) s’impose.

Pour des gouvernants épris de justice, d’humanisme et d’amour pour leur peuple et soucieux du développement de leur pays, le choix devrait être clair entre organiser une course des voiliers d’un montant de quatre milliards de Francs CFA et construire un barrage hydroélectrique au bénéfice des populations de la ville pétrolière Pointe-Noire et capitale économique.

La construction permettrait, sans détenir la vérité, la résorption du chômage endémique des jeunes par exemple la matérialisation du projet Congo Magnésium d’une part et l’amélioration des conditions de vie des populations de Pointe-Noire (Congo) et des états limitrophes.
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De même, la baie de Loango connaît une érosion avancée qui met en danger les populations et menace de disparition le cimetière légendaire de ce village. Pour éviter cette catastrophe annoncée par la construction d’une digue qui coûterait certainement moins chère qu’une régate et protéger ainsi ladite baie et les alentours, à l’image des pays africains non producteurs de pétrole comme le Togo, le Bénin, le Sénégal et autres … les décideurs, au lieu de penser à la protection de l’environnement, ont choisi la solution de facilité consistant à délocaliser le cimetière de Loango. Dès lors, il est permis de s’interroger sur la volonté des gouvernants de développer le pays et de protéger la faune et la flore.

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Commentaires
P
Sassou Nguesso hanté par deux petites princesses des ténèbres<br /> <br /> Le vrai portrait du Président Sassou.<br /> <br /> Plusieurs psychologues après avoir mener une enquête de moralité, sont arrivés à la conclusion selon laquelle, l’actuel président de la République du Congo est un psychopathe. Un déréglé qui trépigne de rage chaque fois que quelqu’un le dérange. A ce moment, il ne pense qu’à donner la mort dès qu’il pose sa tête sur l’oreiller. <br /> <br /> Habité par une cruauté diabolique, il ne trouve de sommeil qu’après avoir trouvé des stratégies pour mortifier et maltraiter tous ses adversaires. <br /> <br /> C’est un malade incurable au visage extrêmement séduisant. Mais lorsqu’il donne la mort, il ne ressent aucun remords. Il se réjouit au contraire a confié un des ses cousins à l’équipe des experts qui ont mené l’enquête dont nous révelons les quelques miettes qui nous sont parvenues. Pour des raisons de sécurité, nous taisons le nom de ce proche du président souffrant.<br /> <br /> Selon le même proche du chef de l’Etat, le président est un raté hanté par les deux petites princesses des ténèbres qu’on entendait vociférer chaque nuit dans la pénombre d’Oyo. Le président a toujours pensé que toutes les relations doivent être utilitaires. Tout ce qui n’est pas proche du coeur est superflu donc sans importance. De ce fait, accorder le pardon à son ennemi ou son adversaire est un signe de faiblesse. <br /> <br /> Dès l’adolescence, le président était persuadé qu’il vivrait plus longtemps que la nature a permis aux êtres humains. D’où son désir ardent de devenir Roi un jour. Un roi qui estime que la meilleure façon de plaire à son peuple c’est de le tenir en permanence en face de l’horreur et de la frayeur sous toutes ses formes. Le massacrer, le torturer, le laisser mourir de faim sans liberté d’expression ni de mouvement par l’intrigue. Bref le dénuder totalement.<br /> <br /> Pour nous prouver ses ambitions, dès l’âge de six, sept huit ans, le président actuel noyait les chats et les chiens du village dans les étangs alentour après les avoir emprisonnés dans des petits sacs. On entendait des cris pitoyables des pauvres bêtes. Et personne n’osait parler. Il était impossible de lui faire entendre la voix de la raison. Il n’écoutait personne et ne faisait confiance à personne. Tout le village pensait qu’une force métaphysique le poussait à ces crimes embryonnaires jugés mineurs au village. Chaque fois qu’il avait tué ainsi un animal de compagnie, il criait: « Je veux qu’on m’obeïsse! ». Tout le monde disait: « Voilà un homme! ». <br /> <br /> Tant que le président sera libre, il commettra toujours les atrocités de tout genre car maltraiter et tuer sont les dons des démons qui rodaient autour d’Oyo. <br /> Même s’il est permis de rêver, il est peu probable que monsieur le président quitte ce don. Inversement, ce don ne peut jamais le quitter même s’il fait croire qu’il est là pour sauver le Congo. Au contraire, c’est le Congo qui sera sauver s’il réussit de se débarrasser de Sassou et le mettre face à face à la justice pour répondre de ses crimes comme Marc Dutroux en Belgique. <br /> <br /> M. BABAKALA
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