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congo-news
8 août 2007

Forum

Il est parfois difficile de comprendre la situation politique au Congo, tant elle est ambiguë. D’un point de vue subjectif, on pourrait faire l’apologie de son leader politique, tout en faisant de lui l’homme qui incarne ou qui a incarné aux mieux les valeurs républicaines. Pascal Lissouba, est celui qui a gouverné dans la difficulté. Mais pourquoi le professeur Lissouba a connu des embûches ?

palais_pr_sidentiel_du_congoPour comprendre cette situation, il faut essayer de remonter au sommet de

la Baule

du 20 Juin 1990, et comprendre le discours de François Mitterrand président Français de naguère qui, demanda aux pays africains de se soumettre aux pluralismes, face aux vents de la démocratie, des pressions des masses qui soufflaient partout, les dirigeants africains, dont Sassou Nguesso, durent accepter malgré eux. Mitterrand dit aux Africains : «

la France

sera présente à vos côtés (…), nous vous aiderons ». Deux ans plus tard, en 1992 Pascal Lissouba arriva au pouvoir au Congo,

la France

pointée du doigt dans la gestion des matières premières au Congo, dont le pétrole, la pomme de discorde, ne consentit point à verser de l’argent au Congo, cette aide ne viendra jamais.

La France

tournait le dos au gouvernement issu de la volonté du peuple, pour « préserver ses intérêts », elle rechigna d’aider le nouveau régime de Pascal Lissouba, un président qui comme Lumumba 30 ans après proclama son indépendance et son hostilité d’un point de vue économique à la puissance coloniale.

La France

est irritée par « l’insolence » de Lissouba et lui prépare déjà son prédécesseur Sassou Nguesso. Le vieil adage Africain ne se trompait pas, « ventre affamé n’a point d’oreilles », face à une pseudo opposition qui attise les haines et la violence, le nouveau régime doit faire face à la fronde sociale, le peuple a faim, il veut du pain. Le président se retrouve avec des caisses vides, une fronde sociale, des querelles intestines et la puissance coloniale,

la France

qui ne veut point aider le pays, résultat les 53 millions de dollars d’Oxy qui, vont apaiser la tension, mais le pays frôle la catastrophe, guerre civile de 1993 entre les partisans de Pascal Lissouba et ceux du mystique Kolélas, en 1994 les deux parties vont signer des accord de paix. Lissouba va constituer dès 1994 un gouvernement d’union nationale qui va représenter en son sein des technocrates issus de toutes les régions du pays, et durant son mandat, le professeur Lissouba va faire beaucoup de concessions à l’opposition, on aura au moins eu une vraie démocratie entre 1992 et 1997. Et C’est en 1995, que l’on verra les premières prouesses économiques de Pascal Lissouba qui, va très rapidement remettre sur pied les accord avec le FMI, avec le fameux projet de réajustement structurel, l’instauration de

la TVA

et la transparence en matière de gestion pétrolière. A partir de 1995, on se souviendra encore du lourd héritage laissé par Sassou Nguesso à la fin des années 1990, le gouvernement de Pascal Lissouba avait remboursé plus de 60% de la dette la plus élevée au monde par tête d'habitant. Malgré son envie de mieux faire, Pascal Lissouba est resté confronté à une horde de tribaleux qui ont fragilisé pendant longtemps son régime, car on ne peut pas travailler en 5 ans, avec 2 ans de stabilité. Et même au sein de sa propre famille politique, des ministres se sont illustrés par des mauvaises pratiques, pillages économiques, tribalisme, népotisme et arrogance. Au regard de toute la situation politique du Congo, et ce de façon très objective, Pascal Lissouba a développé une conception politique très cohérente qui pouvait faire avancer le pays, en deux Lissouba a remis le pays sur les rails, les statistiques économiques le prouvent entre 1955 et Mai 1997.

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Commentaires
G
Certains congolais continuent à mentir et surtout à se taire, lorsque des compatriotes dénoncent avec vigueur les grandes causes de la situation que vit le pays:le tribalisme d'État.<br /> Les lari ,mbochi et les vili, en se constituant en véritables escrocs, occupant le haut du pavé dans les arènes de la fonction publique et l'armée au Congo Brazzaville,de 1960 à 2006,les uns et les autres ont tant fait réculer ce beau pays, en se prenant pour des petits rois.Tout le long de la periode du système à parti unique,on a vu ces individus tour à tour défiler et faire défiler les leurs dans l'administration publique foulant du pied ,les règles élémentaires de gestion des ressoursses humaines et financières sur la base du mérite.Combien de fois n'a-t-on pas rencontré des gens sans niveaux être bombardés au rang de directeur général d'une administration, au détriment des cadres d'autres régions et éthnies qui sont condamnés à se débrouiller?<br /> Les lari , pour ne parler que de ceux-là,ont longtemps agit à ciel ouvert, entre 1960 et 1977,c'est après la mort de Marien Ngouabi dont l'épouse est lari, que le destin a changé de camp avec l'arrivé d'un certain sassou nguesso qui a institué la même idéologie:celle de placer à des postes de responsabilité, uniquement des gens du nord et mbochi en partculier.<br /> Les congolais sans avenir et manquant une analyse scientifique des problèmes que vit le Congo,en accusent la France.oui! Mais n'oublions pas que ce sont des congolais eux-mêmes qui leur ont donné des ailes.Si nous étions unis au Congo, la France n'aurait jamais le courage d'agir.C'est parce que certains congolais, surtout ceux dont je parle, sont ceux-là qui ont la soif d'argent sale pour accepter la destruction du Congo.<br /> Il y'aura un temps où certains comprendrontt que la jeunesse ,on ne la vit pas à 70 ans.mais à 30 ans.<br /> Notre démocratie était bien partie ,mais comme les gens sont avides du pouvoir,ils ont accepté la destruction irréparable de leur pays.Les français ne sont pour rien si des affreux congolais ne s'y prêtent pas à leur jeu.
E
Le Congo notre pays s'en tirera toujour de cette situation de clanisation de la richesse de la Nation.La meilleur loi est celle du temps,donc laissons au temps,le temps d'agir.<br /> Cependant,il ne faut pas toujours dramatiser les choses.A la question de savoir d'ou vient le fait qu'on parle aujourd'hui d'ethnies,clan,amis enfants de...,je dis que c'est l'histoire recente qui devrait nous repondre.Tenez,je suis à Brazzavillz depuis en 1977 et c'est à partir de 1991,que j'ai commencé à entendre parlé des Mbochis,Lary,Bémbé,etc.C'est seulement à partir de ces années que j'ai vu l'interdiction formelle à une personne de talangai de rentrer dans le secteur de la main Bleu,à une personne de bacongo de rentre dans moutabala et ceci inversement.Donc ,il ne faut pas oublier que c'est le pouvoir de Monsieur Lissouba et ceux qui l'attendait(pouvoir)depuis 30ans,qui nous a diviser,separer et tout ce qui suit.<br /> Rappellons le ,l'homme est plus proche de la betise que de bonnes choses.Ce que nous remarquons actuellement n'est qu'une resultante de l'histoire.<br /> Qu'à cela ne tienne,le developpement d'un pays n'est pas seulement constitué de sa richesse,il ya aussi les mentalités qu'il faut changer.Nous tous,Congolais ,changeons de mentalitités et essayons d'etre tolérant.<br /> Pour finir,je voudrais plus particulièrement m'adresser à nous jeunnes,et surtout ceux qui sont à l'exterieur du pays:Ne diabolisons pas notre Etat,après la Formation,rentrons pour se froter les epaules avec ces vieux,ils partirons un jour et nous qui avons la conscience de l'etat d'avancement de notre pays,on les remplacera.Sinon,ils formerons leurs marionnettes et le pays ira du pire au pire.Et pouis,pour parler du pays,il faut toucher la réalité du doigt:venir au pays.Parler sans réalité,serait juste une philosophie vaine.<br /> Evahbe.
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