La discorde est consommée au PCT :Convocation du Congrès extraordinaire du PCT par les conservateurs: La rupture est consommée.

L'aile conservatrice opposée à la liquidation du Parti congolais du travail (PCT), tenue par Lekoundzou Itihi Ossentoumba, a annoncé, dans l'une lettre datée du 05 août 2006 et adressée au président de la commission préparatoire du 5ème congrès extraordinaire dudit parti dont l'ampliataire a été le président du Comité central du PCT, Denis Sassou Nguesso, (...)

sa décision de convoquer unilatéralement dans les brefs délais ledit congrès pour cause d'immobilisme de la commission préparatoire. Dans cette lettre signée par Lekoundzou Itihi Ossentoumba, les tenants du courant des conservateurs avait exprimé clairement l'intention de réactiver leur déclaration de rupture du 26 août 2005 au cas où ils ne trouveraient une réponse positive avant le 25 août 2006.

: «... Faute d'une réponse positive avant le 25 août courant (à l'impossible nul n'est tenu), nous aurons la pénible obligation vis-à-vis des militants attachés au Parti de Marien Ngouabi de réactiver la Déclaration de rupture du 26 août 2005 et de confirmer ainsi notre volonté de préparer à brève échéance le 5ème Congrès extraordinaire qui dotera le PCT de nouvelles structures plus aptes à défendre les intérêts de nos militants... » Or dans ladite déclaration de rupture, les conservateurs s'opposaient à la liquidation du PCT en ces termes : « ...Autant certains sont libres de quitter le PCT pour créer d'autres partis, autant nous sommes libres de réorganiser le PCT. Le PCT doit vivre en tenant compte de la nouvelle donne, mais sans perdre son identité. »

Pour que la cohabitation revienne dans ce parti, il a fallu l'intervention personnelle du président du Comité central dudit parti, Denis Sassou Nguesso, le 17 novembre 2005, pour concilier les points de vue des refondateurs et ceux des conservateurs en vue de l'organisation consensuelle du 5ème congrès extraordinaire devant décider de la liquidation ou de la conservation du PCT. C'est sur cette base que les deux camps avaient accordé leurs violons. Et depuis, outre les descentes dans les différents départements du Congo pour la restructuration des instances , plus d'avancées significatives tendant à rassurer les protagonistes sur la tenue imminente dudit congrès.

C'est certainement pour ne pas cautionner cet état de fait, que Lekoundzou et consorts ont pris l'initiative de convoquer le congrès tant attendu. Une initiative qui aura du mal a être acceptée par l'aile refondatrice.

Et par cet acte putschiste, la rupture entre Lekoundzou Itihi Ossentoumba et ses compagnons de lutte comme Denis Sassou Nguesso, Ambroise Noumazalay est consommée. C'est dire que, seuls les sujets qui fâchent divisent les anciens complices. Ainsi, la refondation du PCT a divisé les vieux compagnons de lutte