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16 mai 2007

La précarité paralyse le Congo : Grave Pénurie d’eau et risque de catastrophes Humanitaires.

Lassés par la misère et le chao que génèrent le régime autocratique du monarque de M’pila, les congolais vacillent dans la précarité qui est devenue leur quotidien, je crains une catastrophe humanitaire, si les nations unies ne rappellent pas le général renégat à l’ordre et aux respects des valeurs humaines.

eauLe Congo est un pays qui manque de tout, et oui nous sommes dans un pays immensément riche, dont les richesses sont l’apanage du clan Sassou et de leur cour. Dans ce bled, on de tout, manque d’électricité, chômage endémique, manque d’infrastructures scolaires et sanitaires, manque de routes, et les fameux problèmes cruciaux d’eau potable, mais pourtant le pays est arrosé de plusieurs cours d’eau dont le fleuve le plus puissant d’Afrique, le deuxième au monde, le fleuve Congo. Rappeler une telle chose aux Congolais ne revient pas vraiment à les informer : ils sont au courant et vivent la dure réalité sur le terrain de «

La Nouvelle Espérance

» et du « socle de l'unité nationale ». Plusieurs articles ont été écrits sur ces pénuries. Il s'agit pour la plupart du manque d'électricité, de l'eau, du carburant, du ciment, des vivres, des routes voire même des chaînes de télévision.

Le calvaire que vivent les congolais est inimaginable, et cela  me pousse à me demander  s'il existe encore un gouvernement au Congo, une société civile, celle des consommateurs et si les Congolais en général s'interrogent réellement sur leurs vraies conditions de vie.

Autant que le pouvoir d’achat s’érode, le niveau de vie baisse et éclate, le tissu social est paralysé, la misère s’étend et  l’économie asphyxiée, aucune mesure adéquate et intelligente n’a été prise depuis que le roi est revenu aux affaires « de fort belle manière ».

Tenez, un fait plutôt révélateur, depuis bientôt plus de 9 mois l'eau ne coule vraiment plus dans les robinets des quartiers Populaires, poussant les populations à  des exodes et à  une « quête sauvage » d’une denrée ô comment précieuse à la vie. Tous les jours les bidons vont dans tous les sens. Les femmes ne dorment presque plus : elles doivent veiller la nuit pour avoir un peu d'eau afin que " leurs patrons de maris " se lavent pour se tenir propres avant d'aller au « travail », si il en existe réellement.

Cette grave situation dans laquelle se trouve la population ne trouve pas un écho favorable aux oreilles des princes et princesses de la « nouvelle espérance », ce pouvoir despotique et machiavélique, Brazza la verte est devenue Brazza la jaune en référence aux milliers de bidons jaunes qui arpentent désormais les rues de cette ville, à la quête de petit litre d’eau qui est devenu rare dans ce pays arrosé par des grands cours d’eau du nord au sud, mais putain on est pas au Niger, permettez du peu.

C’est un sentiment de révolte poignant  qui me brise le cœur, que fait l’homme des pétrolières, le monarque de M’pila ?  Cet incompétent notoire qui envoie les couches populaires à la mort, sous cette chaleur étouffante, on n’a pas d’eau, pas d’argent, pas d’électricité, on vit dans la misère et on vient parler d’élections.

Avons-nous réellement des autorités ? Comment des compatriotes peuvent-ils laisser leurs frères et sœurs dans une situation pareille ? Aucune déclaration à ce sujet, aucune enquête sur les tenants et les aboutissants d'une aussi grave pénurie aux conséquences lourdes. " Je n'ai ni à me justifier ni à m'excuser ", semblent-ils tous penser, comme disait l'autre, un soi-disant responsable.

chutes_de_moukoukoulouIl fait chaud, il n'y a ni électricité ni eau. Comment faire ? Faut-il que les gens se suicident en masse pour réclamer de l'eau ? Quelle est la cause de cette misère commune ? La panne du barrage hydro-électrique du Djoué serait-elle la cause ? Si oui, un pays pétrolier comme le Congo manquerait-il des moyens pour une alternative ? Je ne comprends vraiment pas la gestion de ce gouvernement qui ne voit pas ce que tout le monde voit, qui n'entend pas ce que tout le monde entend. A moins qu'il ne s'agisse de mépris...

Cependant,  on vise 2009. Quel crime ! La publicité sur le recensement est diffusée tous les jours. Et le peuple ne comprend même pas de quel recensement il s'agit. M. Okandza, du ministère du Plan témoigne que les populations de Brazzaville disent aux recenseurs : " Allez faire leur politique ailleurs ". Une façon de les envoyer au diable car elles sont fatiguées par la politique. Et que fait le chef de l'État pendant ce temps ? En bon habitué des poses de premières pierres de travaux à l'issue incertaine, il a repris son bâton de pèlerin, comme au bon vieux temps du plan quinquennal. C'est un exercice dans lequel il excelle : il vient d'ailleurs de faire casser le lycée Sassé Ipa d'Oyo pour construire dans un autre quartier de cette ville un établissement neuf. Il brille, ce lycée neuf. Le premier a été détruit parce qu'il se trouvait malencontreusement situé dans une zone déclarée... quartier administratif. Une nouvelle cité y sera implantée. Ah !  Au lieu de les démolir, pauvre crétin, on pouvait transporter les bâtiments de ce lycée dans les localités qui en manquent !

On sait que ces incompétents notoires ne sont pas là pour développer le Congo, on sait une chose, on sait que cette dictature froide, maladive, sanguinaire et cruelle prendra fins un jour, la dictature n’a jamais été éternelle et  la lâcheté a été toujours sanctionnée par l’histoire.

Je sais aussi une chose aussi, c’est ce qui me réjouis, l’homme est mortelle, tous les dictateurs qui ont soumis leur peuple dans la mendicité et la misère ont payé au prix fort la sanction de l’histoire, sa folie sanguinaire et sa malice ne braveront jamais continuellement la nature, et il y a une chose que Sassou, sa majesté le monarque de M’pila doit savoir, son pouvoir cruel peut s’effondrer à n’importe quel moment, à n’importe quel instant tel un château de cartes emporté par un petit souffle du vent.

J’appelle de mes vœux à un soulèvement populaire,

c’est la seule alternative à cette politique de terreur, ce qui me parait rationnel.

Kopa Ludovic

Etudiant en sciences Po. 

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