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congo-news
18 août 2006

Crise Pronfonde à l’UPADS, pourquoi ? Analyses pertinentes.

On se souvient, La brutalité avec laquelle le président Sassou est revenu au pouvoir en 1997, les complicités dont il a bénéficiées au sein de l’UPADS, l’ancien parti au pouvoir, nous interpellent à plus d’un titre.

Cela nous interpelle, d’autant plus que certains de ceux qui, à l’UPADS, avaient clairement ou subtilement trahi, tentent aujourd’hui en utilisant des subterfuges à vouloir prendre la direction de cette puissance électorale contre l’avis de la grande majorité des militants. Pourquoi brusquement un tel intérêt pour un parti qu’ils ont trahi ? Leur comportement ne correspond-il pas à un PUTSCH que tout militant doit dénoncer et condamner ?

La nature a horreur du vide, dit-on. Demandez à Mberi ce qu’il pense de cet adage, lui qui, après avoir pris part en 1997 au PUTSCH du président SASSOU, lequel avait contraint la presque totalité d’élus locaux et nationaux en exil, a tenté vainement d’occuper l’espace politique laissé par l’absence du président Lissouba. A en juger les défaites cuisantes essuyées par ce renégat qui n’a jamais pu divertir le peuple, malgré tous les moyens que le son ami, comme il aime le dire, le président Sassou a mis à sa disposition. Tout le monde à l’UPADS s’était accordé de dire que M’beri Martin constitue un danger non seulement pour le parti, mais pour l’ensemble du pays, c’est ainsi que son exclusion du parti avait été saluée par tous les cadres et militants.

A l’opposé de Mberi, Christophe Moukouéké, une grande gueule, apparaît dans cette crise comme un tyran, un peu stupide, mais capable d’infliger des dommages à son camp plus que n’importe quel autre adversaire politique à tel point que ce mesquin à toujours été un pro Sassou. C’est lui en effet qui avait clandestinement adressé une correspondance au président Sassou, lui parlant en de termes codés d’un travail qui se fait. C’est toujours ce même Logomachique, pour justifier le coup de force de Sassou, après s’être employé à obstruer la voie hiérarchique au sein du parti et, alors que l’ensemble des militants attendaient que le secrétaire général monte au créneau pour réorganiser le parti, va plutôt s’illustrer en semant le trouble par des attaques en règles discréditant le président du parti.

Dans son entreprise de démolition de l’UPADS, un cortège d’anciens membres du PCT, le parti du général Sassou, des nouveaux milliardaires, et anciens ministres sous Pascal Lissouba qui se sont illustrés par leur légerté et leur malversation, leur objectif ne pas contrarier Sassou qui pourrait leur couper la route du retour au pays.

Le ridicule ne tue pas, il fait même vivre, c’est sans doute au moment où il court après son chapeau que l’homme éprouve de la façon la plus aigues le sentiment du ridicule. Cette réflexion de Charles Dickens n’a jamais autant parfaitement illustré la situation actuelle de l’impudent Moukouéké, lui qui, d’habitudes si arrogant, est obligé de chercher des soutiens même en dehors du parti avec des personnalités qui pourtant il méprisait.

Les amis du président Sassou s’occupe de la besogne, afin de prendre le contrôle de l’UPADS, Kignoumbi-Kia Mboungou, « la succursale » de Sassou à l’UPADS, Gamassa Pascal dans le cercle familial, lui qui la mère est très proche du président Sassou,  le « Général » Tsaty-Mabiala qui porte une lourde responsabilité sur l’assassinat du colonel Loundou, dernier chef d’état major des forces armées congolaises sous le régime du président LISSOUBA. On notera aussi, la présence de Tamba-Tamba l’homme du coup d’éclat de 1980 « l’affaire LOUKABOU », Poungui…etc.

Comme on le voit, la crise actuelle de l’UPADS s’apparente à un complot permanent ourdi par quelques membres transfuges du PCT, petites gens très vicieux. Ils veulent faire de l’UPADS un parti fantôme à la botte du général SASSOU.

Kopa Ludovic Junior.

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