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congo-news
19 août 2006

Quelles sont les vraies raisons de la démission du fantoche premier Ministre Mvouba ? Que se passe t-il à M’pila.

L’opinion publique congolaise est elle dupe ? Croira qui voudra.

Certains penseront que c’est pour des raisons de bien être publique, parce que le gouvernement fantoche n’a jamais su répondre aux attentes des congolais, mais toutes ces questions ne valent rien devant la finesse de la stratégie politique du président Sassou. Un homme politique visionnaire, qui sait prédire l’avenir.

Sassou a-t-il flairé le danger ?

En effet, Sassou a déjà eu vent de la menace Ngouélondélé, car son aura se fait fortement sentir sur les rives du fleuve congo et des plateaux batékés.

Car, si l’ancien président PASCAL LISSOUBA n’a jamais représenté un réel danger pour le régime du monarque de M’pila, ou même d’un Kolélas effacé, la psychose la plus patente viendrait en effet du général Ngouélondélé qui, fort de son expérience militaires et de sa connaissance du pays et des rouages militaires, aurait déjà eu un soutien impressionnant dans les milieux politiques et militaires congolais, en France et même à Brazzaville, des milliers de personnes sondées verraient bien Sassou être chassé du pouvoir, voire même violemment, quoi que, d’autres prôneraient pour une alternance pacifique.

De toute évidence la démission de Mvouba, prévue par Sassou d’avance, et d’une manière, bien qu’alambiquée, permet au président de duper l’opinion publique nationale et internationale, mais cette tactique rusée, très connue d’ailleurs, est une des caractéristiques de la politique ogresse du président Sassou, où la manipulation de l’opinion publique reste un art très spécial à notre cher président.

De toute façon, il sied de retenir que le faux premier ministre Mvouba qui, est une marionnette, ne fait que les frais d’un système connu, dont les contours ont été déjà définis par l’homme des masses.

Il est vrai que les congolais ont la mémoire courte, mais tous on se souviendra des propos dignes d’un chef d’œuvre cinématographique tenus par le président Sassou en 1997, lors de la guerre du 5 juin, une guerre préparée depuis 1992, un PUTSCH bien planifié : « on m’a dérangé en plein sommeil », mais les responsables militaires CONGOLAIS n’avaient qu’anticipé un Putsch inéluctable à l’époque.

Le système est conçu dans ce sens, Sassou a été informé d’un complot à venir, car Idriss Déby a été lui informé par des hauts militaires français, et il a vite fait d’informer son ami le président Sassou qui devait bien de réagir en changeant de premier ministre, pour pouvoir nommer un vrai, qui éviterai le pire. Que faire ? Maintenant, il reste au président de nommer un nouveau premier ministre, qui ferait l’unanimité dans les milieux du pouvoir, un vrai remplaçant, pour effacer le piètre et impopulaire Mvouba, le nouveau Chef du gouvernement pourrait sortir du giron Téké, Lari ou même Vili, surtout que ces derniers grognent et critiquent ouvertement le président Sassou.

« Nous vivons une situation difficile, où l’état est effacé pour laisser libre champ à une anarchie monstrueuse, un pillage massif et systématique des ressources du pays », disait un Colonel proche du pouvoir exilé à Sarreguemines en France.

Le président Sassou a flairé un danger, une odeur de coup d’état hante le prince de M’pila, remarquez les déplacements incessants de la première dame, Antoinette Sassou, afin d’amadouer l’opinion publique nationale.

Si vous assistez aux scènes actuelles au palais d’oyo, elles sont inénarrables, la psychose a envahi Brazzaville, avec les tensions vives au sein du PCT, un coup d’état n’est pas à écarter.UA_TRIPOLI_0206_17

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