La terreur communiste assomme les ouvriers congolais, qui pour les aider ?
Ce que vivent les ouvriers de la cimenterie de Loutété ne traduit que le malaise social qui sévit au Congo, ce sont des situations inadmissibles, intolérables, impardonnables, que le gouvernement congolais doit réprimer avec rigueur, on ne peut accepter que le congolais soit victime des humiliations quotidiennes chez lui.
Ces humiliations quotidiennes dont sont victimes les congolais doivent cesser, que ces humiliations viennent du gouvernement ou des étrangers résidents au Congo, car nous ne pouvons continuer à cautionner de tels agissements hideux de la part de ces chinois qui soumettent en esclave les ouvriers congolais chez eux, au nez et à la barbe du gouvernement.
Ces ouvriers travaillent dans des conditions misérables et pénibles, à la rudesse du travail s’ajoutent les salaires minables et l’absence d’une couverture sociale cohérente, les salaires ne représentent même pas le quart du smic congolais, pire encore les ouvriers ne bénéficient d’aucun droit minimum au titre social.
Le peuple congolais est un peuple tolérant, respectueux des étrangers qui vivent chez nous, un peuple qui a de la valeur et je pense que la dictature communiste chinoise ne doit pas confondre de territoire.
La population active congolaise est qualifiée, motivée et productive, les entreprises étrangères qui veulent s’établir au Congo, doivent se soumettre à la législation du travail congolais, elle ne doivent pas venir imposer leur code de travail ou une « charia administrative » aux ouvriers congolais.
Voici ce que nous proposons, le présent chapitre se veut être un guide d'ordre général sur les dispositions légales relatives à l'emploi de personnel et son traitement. Il traite plus particulièrement des dispositions en vigueur en matière de recrutement, de salaire, de congé de maladie et d'indemnités pour maladie, de sécurité sociale, de départ, de licenciement collectif et de problèmes particuliers en matière salarial de travailleurs au Congo.
I En matière d'emploi, où réside la différence entre un employé et un ouvrier ?
Du point de vue juridique, les salariés ont qualité soit d'employé, soit d'ouvrier. Cette classification, applicable au niveau national, exerce une influence sur la période d'essai, les vacances, l'absence rémunérée suite à un accident du travail ou à une maladie, les modes et délais de résiliation du contrat, la possibilité éventuelle d'inclure des clauses d'arbitrage et de non-concurrence, les délais de préavis et les indemnités en cas de démission. Certaines catégories de salariés telles que les représentants de commerce et les personnes travaillant à domicile sont soumises à des réglementations spéciales.
II Y a-t-il des normes minimales pour les contrats de travail ?
Les contrats écrits ne sont pas obligatoires, mais généralement recommandés. Pour que certaines conditions de travail soient applicables, toutefois, le contrat doit être établi par écrit. Par exemple, un écrit est nécessaire lorsque les parties souhaitent conclure un contrat à durée limitée ou pour un projet spécifique. Il en va de même en cas de recrutement à temps partiel : à défaut de document écrit précisant la durée de l'engagement, le contrat est soumis aux réglementations et conditions applicables aux contrats de travail à durée indéterminée. De même, un contrat écrit est exigé lorsque les parties souhaitent prévoir certaines clauses (par exemple, une clause de non-concurrence, une période d'essai, un système de travail à domicile, une clause résolutoire expresse ou une clause de travail à temps partiel). En l'absence de contrat écrit, ces dispositions seront considérées comme nulles.
III Comment les salaires sont-ils fixés ?
La commission paritaire de chaque secteur fixe généralement les salaires minimums applicables à chaque emploi. Ces seuils sont automatiquement adaptés en fonction d'un indice fixé au niveau national.Les salaires minimums s'appliquent à l'intégralité du personnel. La société a le droit de payer davantage que le minimum, y compris aux cadres supérieurs, des discussions doivent être engagées entre le gouvernement congolais et l’entreprise d’une part, et de l’autre le syndicat et les salariés.
IV Quelles sont les règles concernant les indemnités de maladie ?
Il existe une assurance nationale spéciale pour la plupart des maladies professionnelles, c'est-à-dire pour les maladies occasionnées directement et principalement par l'exercice de la profession. Un fonds d'assurance national, auquel tant les employeurs que les salariés versent une contribution, finance le paiement de l'indemnité du salarié pendant la période de maladie. L'employeur peut en outre être tenu de rémunérer la personne en congé de maladie pendant les jours qui ne sont pas couverts par le fonds. Les règles diffèrent pour les employés et les ouvriers.
V Comment les jours de vacances des salariés sont-ils comptabilisés ?
Le nombre de jours de vacances auxquels le salarié a droit est fonction du nombre de jours ou de mois (ou assimilés) pendant lesquels il a travaillé au cours de l'année précédente. Les employés ayant travaillé à temps plein sous le régime de la semaine de cinq jours (le régime usuel au Congo) pendant toute une année, ont droit à 20 jours de vacances au cours de l'année suivante.
VI Les salariés ont-ils droit, en plus des jours de vacances, à des jours fériés rémunérés ?
Dix jours fériés sont considérés comme des jours de congé normalement rémunérés : le 1er Janvier, le Lundi de Pâques, le 1er Mai (fête du Travail), l'Ascension, le Lundi de Pentecôte,le 10 Juin, le 15 Août (fête nationale congolaise), la Toussaint
Lorsqu'un jour férié coïncide avec un dimanche ou un jour habituel d'inactivité, le jour de congé correspondant peut être pris le jour ouvrable suivant, sauf décision contraire conclue par une convention collective.
VII De quelles réglementations internes et de quels comités les entreprises sont-elles tenues de se doter ?
En vertu de la législation Congolaise, tous les employeurs doivent établir un règlement de travail interne, qui doit être approuvé par les salariés et affiché sur les lieux de travail.
Toute entreprise employant 100 salariés ou plus en moyenne doit se doter d'un conseil d'entreprise (organe représentatif des salariés) ; en principe, le conseil d'entreprise est composé d'un nombre égal de représentants des salariés et de représentants des employeurs. Dès qu'elle emploie 50 personnes ou plus, l'entreprise doit en outre se doter d'un comité pour la prévention et la protection au travail, qui se charge des questions d'hygiène, de santé et de sécurité au travail.
VIII Quelles sont les responsabilités du conseil d'entreprise ?
Le conseil d'entreprise est avant tout un organe consultatif, qui ne peut intervenir dans la gestion de l'entreprise. Il se réunit au moins une fois par mois et donne son avis sur des questions telles que les conditions de travail, les décisions d'engagement et de licenciement, la législation sociale et les licenciements collectifs. Le conseil d'entreprise examine les initiatives destinées à améliorer la coopération entre la direction et le personnel, exprime des recommandations, garantit le respect de la législation en matière de sécurité et amende le règlement de travail. Il doit être consulté lorsque la direction envisage de fermer l'entreprise ou de procéder à un licenciement collectif (procédures spéciales).
IX En quoi consiste le Comité pour la prévention et la protection au travail ?
Toute entreprise qui emploie 50 personnes ou plus en moyenne est tenue de se doter d'un Comité pour la prévention et la protection au travail. Il s'agit d'un organe qui représente les salariés et donne des conseils en matière d'hygiène, de santé et de sécurité. En l'absence de comité pour la prévention et la protection au travail, ces fonctions sont assumées par la délégation syndicale.
X Quel est le rôle des organisations syndicales ?
Comme dans la plupart des pays européens et Africains, les syndicats jouent un rôle important dans le milieu de l’entreprise. Ils participent aux conseils d'entreprise et peuvent également intervenir au niveau de l'entreprise elle-même, par l'intermédiaire des délégations syndicales (CSC, Coconex...).
Ce manifeste pourra éclairer le gouvernement congolais qui doit prendre des dispositions pour améliorer les conditions de travail de ces ouvriers congolais, afin de les rendre plus humaine et plus juste.
Je n’ai rien contre la Chine